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 L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]

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Heather D. Turner
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Heather D. Turner


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MessageSujet: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptyMer 9 Déc - 23:18



J’ ai fichu mon poing dans la tronche d’une fille. Pas n’importe quelle fille. Ma meilleure amie. Ma coloc. Enfin, depuis cinq minutes, je devrais plutôt dire mon ex-coloc. Elle s’est presque aussitôt mise à saigner du nez et, sur le moment, je m’en suis voulu. Puis je me suis rappelé quelle petite salope, quelle menteuse, c’était, alors ça m’a donné envie de recommencer. Jusqu’où je serais allée si Hunter ne s’était pas interposé ? C’est donc lui qui a pris à sa place. Malheureusement, il s’en est très bien tiré. Beaucoup mieux que ma main. Mettre un coup-de-poing, ça fait dix fois plus mal que je ne l’aurais imaginé. Mais je ne passe pas ma vie à imaginer ce qu’on éprouve à boxer les gens. N’empêche que l’idée me démange encore quand je vois apparaître un SMS de Ridge sur mon téléphone. Celui-là aussi, il aurait pu se manifester un peu plus tôt. Alors, oui, je le cognerais bien à son tour.

" Hey, ça va princesse ? Tu peux monter le temps que la pluie cesse, si tu veux ? "

Bien entendu, je n’ai aucune envie de monter. J’ai assez mal au poing comme ça pour me venger sur qui que ce soit. Je jette un coup d’œil vers son balcon ; j’aperçois sa silhouette, tournée vers moi, adossée à la porte-fenêtre, son téléphone à la main. La nuit est presque tombée, mais les réverbères du parc illuminent son visage et je distingue ses yeux noirs et son petit sourire triste. Au fait, pourquoi suis-je en rogne contre lui ? De sa main libre, il dégage les mèches de son front, comme pour mieux souligner son air inquiet. À moins que ce ne soit une expression de regret. Comme il se doit. Je préfère ne pas répondre, alors il hausse les épaules, l’air de dire, « c’est toi qui vois », puis refermes la porte-fenêtre derrière lui. Je range mon téléphone dans ma poche avant qu’il ne soit complètement inondé, et contemple le parc de la résidence où je vis depuis plusieurs mois. Quand nous avons emménagé ici, le brûlant été de la Floride achevait d’avaler les restes du printemps, mais ce jardin semblait vouloir encore s’accrocher à la vie alors que nous sommes en hiver. D’éclatants buissons d’hortensias bleus vifs et mauves longeaient les allées menant des immeubles à la fontaine centrale. Au cœur de l’étouffant mois décembre, cette dernière est tarie depuis longtemps, et les hortensias n’affichent plus qu’un souvenir flétri de mon excitation lorsque Tori et moi, nous sommes installées ici. Une triste ambiance qui reflète mon état d’esprit aujourd’hui. Triste et flétri. Assise au bord de la silencieuse fontaine en ciment, les coudes appuyés sur les deux valises qui contiennent à peu près tout ce que je possède, j’attends le taxi. Je n’ai aucune idée de l’endroit où il va me conduire, tout ce que je sais, c’est que je préfère me retrouver n’importe où plutôt qu’ici. Autrement dit, je suis à la rue. Je pourrais appeler ma grand-mère, mais ce serait le meilleur moyen de me voir infliger tous les « Je te l’avais bien dit » de la Terre. Je t’avais bien dit de ne pas partir si loin, Heather. Je t’avais bien dit de ne pas t’engager avec ce garçon. C'est un Texan qu'il te faut. Je t’avais bien dit que si tu choisissais la prépa de droit plutôt que la médecine, je paierais tes études. Je t’avais bien dit de sortir le pouce avant de frapper. Bon, elle ne m'a sans doute jamais vraiment parlé de techniques de boxe, mais elle qui a constamment raison sur tout, elle aurait peut-être dû. Je serre le poing, ouvre les doigts, les referme. Ma main me fait encore très mal, je devrais y mettre de la glace. Dire que les mecs passent leur temps à taper avec. Ça craint. Et vous savez aussi ce qui craint ? La pluie. Elle trouve toujours le pire moment pour tomber, comme maintenant, alors que je n’ai nulle part où aller. Le taxi s’arrête enfin devant moi. Je me lève, pose mes valises sur leurs roulettes, les tire jusqu’à ce que le chauffeur sorte pour m’aider à les ranger dans le coffre. C’est là que mon estomac se retourne : je n’ai pas mon sac. Merde. Je regarde autour de moi, d’abord à l’endroit où j’étais assise avec mes valises, puis me tâte comme s’il allait soudain réapparaître ; pourtant, je sais très bien où il se trouve. Je l’ai détaché de mon épaule et laissé tomber juste avant de boxer le précieux petit nez à la Cameron Diaz de Tori. Ça m’arrache un soupir. Puis un rire. Évidemment que j’ai oublié mon sac ! Mon premier jour sans abri aurait été trop facile si j’avais eu tout avec moi.

« Excusez-moi, dis-je au chauffeur en train de charger ma deuxième valise. J’ai changé d’avis. Je n’ai plus besoin de taxi. »

Je sais qu’il y a un lit qui m'attend à huit cents mètres d’ici. J'avais tendance à faire quelques petites nuit à l'université il y a quelques mois. Si je trouve le courage de remonter chercher mon sac, je pourrai m’y rendre à pied et m'installer dans le bureau jusqu’à ce que je sache quoi faire d’autre. De toute façon, je suis déjà trempée. Le chauffeur ressort les deux valises, les dépose sur le trottoir devant moi, regagne sa voiture sans me jeter un seul regard, et repart. À croire qu’il est soulagé de pouvoir, me laisser, tomber. Ai-je donc l’air si lamentable ? Je reprends mes bagages et retourne à la place où j’étais. Tout en jetant un coup d’œil vers mon appartement, je me demande ce qui se passerait si je remontais chercher mon portefeuille. J’ai laissé un tel foutoir en le quittant ! Je préférerais encore me retrouver à la rue sous la pluie que de retourner là-haut. Maintenant, il s’agit d’examiner la situation. Je pourrais peut-être payer quelqu’un pour monter à ma place. Mais qui ? D’ailleurs, il n’y a personne dans les parages, et rien ne dit que Hunter ou Tori remettraient mon sac à quelqu’un d’autre. C’est nul. Il va bien falloir que je finisse par appeler quelqu’un, mais, pour le moment, je suis trop gênée pour avouer à quel point j’ai été aveugle ces deux dernières années. Je déteste ce qu'est devenue ma vie, et il me reste encore trois cent soixante-quatre jours à tirer. C’est tellement nul que je… Pleure ? Génial ! Voilà que je pleure, maintenant ! Plus un rond, en larmes, défiguré et sans abri. C’est moi. Et j’ai beau ne pas vouloir l’admettre, je crois bien que je ne peux pas être plus brisé que je ne l'étais. Jim, Radley puis Hunter... Il y avait eu Aaron, mais c'était plus une vraie cure qu'autre chose. Il m'avait fait du bien lui, mais il avait disparu du jour au lendemain. On pouvait dire que ma matinée avait très bien commencé... Joyeux anniversaire Heather. Comme cadeau... Tu as découvert que ton petit ami te trompait depuis des mois avec celle qui prétendait être ta meilleure amie. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à me tromper ?!

C'est après plusieurs minutes de marches sous la pluie que j'arrive enfin à bons bords. Les bâtiments sont encore déserts, je suis trempée de la tête au pied. Je serais seule à l'infirmerie aujourd'hui. Les autres seront au lycée. Alors que j'installe mes valises dans un coin, pensant qu'elles ne seront pas visibles où elles se trouvent. Je pars dans la petite salle de bain privée pour tenter de me sécher les cheveux avec une serviette qui traînait là. Je me recoiffe rapidement même s'ils sont toujours trempés. Je sais que dans quelques minutes, ma journée va commencer. Je retire mon trench et le balance sur la porte manteau pour directement enfiler ma blouse blanche qui cintre parfaitement ma taille. Un vêtement blanc par-dessus des vêtements trempés, mauvaise idée, mais je m'en contre fou. Au point où j'en suis... Je n'ai plus rien à perdre. J'inspecte mon planning et je pousse un long soupire lorsque je vois que c'est la journée des examens de mes collègues. Je vais voir une bonne partie de ces derniers sous leurs vrais jours. Ô joie !

Après une longue journée à m'occuper de cas assez particulier, je suis lessivée. J'ai envie que d'une chose... Me reposais. Sauf qu'il reste une dernière personne sur ma liste. Un nouveau, je crois. Un certain Elias Alestra. Pas de photo d'identité à son dossier. Juste quelques petites informations futiles. J'entends toquer derrière moi. Je ne me retourne pas.

« Entrez monsieur Alestra. Je vous attendais. » Dis-je d'une voix assez forte pour me faire entendre. Je feuilleté son dossier minutieusement alors que j'entends du remue-ménage derrière moi. Je me passe la main dans les cheveux avant de désigner le paravent puis la table d'examination, toujours de dos.

« Merci de bien vouloir vous dévêtir entièrement puis de vous installer sur la table d'examen s'il vous plaît. Je ne serais pas longue. »

Je ne lui offre pas un seul regard pour ne pas le déranger ou le gêné. J'essaye de rester calme et professionnel. Je pars vers une armoire pour préparer mon petit chariot d'examen. Je déboutonne quelques boutons de ma blouse au niveau de la poitrine histoire de me sentir plus à l'aise. Me fixant dans le miroir face à moi. Je vois dans son reflet, l'inconnu faire ce qu'il a à faire et je me mets à rougir comme une conne lorsqu'un cul plus que parfait s'offre à moi l'espace de quelques instants. Je détourne les yeux aussitôt par pudeur.
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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptyJeu 10 Déc - 15:13



L'amour rend aveugle.

Elias & Heather


Souvent une bonne journée ne tiens qu’à un fil et souvent se lever du  mauvais pied ne suffit pas pour que ça en devienne une mauvaise journée. Je vous dispenserais de mes explications philosophique a la mort moi le nœud, remerciez moi. Quoi qu’il en soit aujourd’hui, ma journée s’annonçait bien pourri et ce n’était pas peu dire. J’avais passé une nuit blanche à l’hôpital, ma mère avait fait une rechute donc on avait été obligé de l’y emmener. Si ça n’avait été que ça, je ne dis pas, mais impossible de rentrer chez moi dormir sans avoir de nouvelle rassurante des médecins. Comme on pouvait s’y attendre d’une bande de bras cassés, malgré une batterie d’examens plus inutile les unes des autres ils ignoraient toujours d’où venait cette faiblesse physique chez elle. Donc je passais ma nuit à la surveiller, assit dans un vieux fauteuil rabougrit, dans une chambre plus froide que la banquise. J’avais ramené mes frères et sœur cependant, ils faillaient qu’ils dorment car demain ils avaient des cours importants.

Finalement c’est vers 7h du matin que les médecins débarquèrent pour me dire que je pouvais la ramener chez elle. Au final ce n’était encore qu’un foutu surmenage. Tout ce foin pour ça, on n’avait pas besoin de passer la nuit à l’hôpital. En tout cas je retenais, je la ramènerais plus dans cet hôpital, si c’est pour subir ce genre de mascarade. Quoi qu’il en soit une fois déposé chez elle et rassuré qu’elle dormait, je rentrais chez moi, déjà trempé jusqu’aux os à cause de ce foutu déluge. Je m’empressais de me déshabillé avant de me rendre dans ma douche sous l’eau chaude. C’est donc avec un long soupir que j’accueillais cette sensation, réchauffant mon corps mais mon esprit aussi, qui était déjà bien entamé par cette nuit. Au vu de l’heure j’avais même le temps de boire un café et de bosser un peu sur mon ordinateur. Mon premier cours n’était qu’à 14h cet après-midi. Oui c’était une bonne raison pour que la journée soit un tant soit peu meilleur mais pas suffisante. Une fois rassasié par cette douche, je sortais de ma salle de bain seulement entouré d’une serviette autour de ma taille. Le chauffage allumé, il faisait parfaitement bon chez moi et me balader torse nu ne me posait aucun problème.

J’enfilais une chemise et un jean délavé puis des claquettes rapidement avant de me poser à mon bureau devant mon pc fixe. C’était un vrai monstre cet ordinateur. Ça faisait des années que je l’améliorais dès que je pouvais ou que je remplaçais chaque composant avec la pointe de la technologie à chaque fois que ça sortait. Il y avait peu d’ordinateur plus puissant que le mien dans le monde j’en étais persuadé. Quand je l’allumais j’aurais pu avoir un orgasme en entendant se doux ronronnement au niveau de la tour.

Mon travail se poursuivit pendant près de 5h. Quand j’étais sur mon ordinateur, je ne voyais vraiment pas le temps passer et c’était peu dire. Les lunettes sur le nez, le dos penché comme un bossu, je donnais vraiment l’impression d’être un pauvre employé de bureau dans une petite boite quelconque. De toute manière j’avais fini, j’avais faim donc je ne pouvais pas continuer. Je posais mes lunettes à côté du pc avant de le mettre en veille. Je n’avais pas envie de me faire à manger, du coup il fallait que je sorte et comme mon premier cours suivrait, je retournais dans ma chambre. J’enfilais une chemise un peu  plus sérieuse et un pantalon de costume noir. Ça collait parfaitement avec ma chemise blanche. Après mes chaussettes de misent j’enfilais des chaussures à talonnettes. Oui en me regardant dans le miroir je n’avais vraiment pas l’air d’un vieux geek boutonneux mais plutôt d’un imminent homme d’affaire. C’est avec cette allure digne que je sortais de chez moi, la housse de mon ordinateur portable en main que j’allais commencer ma journée de travail.

*****

Finalement ma journée n’aurait pas pu être pire… Comme on ne dit jamais deux sans trois. Donc l’incapacité des médecins à trouver la maladie de ma mère n’était qu’un avant-gout, sauf que maintenant j’avais un gout amer dans la bouche en repensant à ma pitoyable après-midi. Déjà je m’étais arrêté dans un petit resto pour manger, le serveur avait réussi à renverser mon plat sur mes vêtements, j’avais dû rentrer rapidement chez moi pour me changer. Heureusement que j’avais suffisamment de vêtement dans le même genre pour garder ce côté homme d’affaire dans mon allure. En tout cas j’aurais dû voir en ce moment un signe comme quoi la journée ne pouvait aller que mal en pire. Ensuite, ma première heure c’était passait plutôt bien, c’est seulement vers 16h que tout dérapa. Un de mes étudiants trouva le moyen de faire cramer son disque dur en direct live. Pour tout dire j’ignore comment il a fait son compte le loustique. En tout cas je passais le reste de ma journée à essayer de réparer les dégâts. Et à défaut de pouvoir donner cours j’avais libéré leurs après-midi à mes élèves. Heureusement que j’avais des disques durs de rechangent.

Puis le clou du spectacle, j’avais rendez-vous ce soir à l’heure de la débauche avec l’infirmière. C’était la période des examens pour tous les employés de l’académie, si j’avais bien compris. Du coup savoir qu’on allait m’ausculter en prime, ça ne me mettait pas forcément de bonne humeur. C’est dans cet état de stress que je me présentais devant l’infirmerie.

Je frappais à sa porte avant de dire « Bonjour, c’est Elias Alestra » , après un moment c’est une voix de femme qui me fit entrer. Sans vraiment faire attention à elle, vu qu’elle était de dos, j’allais derrière le paravent comme elle le demandait pour me déshabiller. Je posais soigneusement mes vêtements sur le sol ou au porte manteau, puis une fois nu j’allais m’asseoir sur la table d’examen. Ce n’est qu’à cet instant que je prenais enfin le temps de l’observer sous toutes les coutures. Je devais avoir qu’elle avait un physique très avantageux, cette infirmière. Je la détaillais de pieds en cap en souriant en voyant un joli fessier masqué par ses vêtements bien entendu et des courbes quasi parfaite. C’est à cet instant que je réalisais que j’étais nu en présence d’une superbe créature, même si je ne voyais pas forcément son visage, j’étais dans l’angle mort du miroir devant elle.

Pour être honnête je sentais le stresse monter d’avantage chez moi, être nu en présence d’une plantureuse jeune femme, j’avais l’habitude, dans un lit. Mais pas dans cette situation-là, donc j’essayais d’engager la discussion, sans bouger de cette table. « C’était nécessaire que je me retrouve nu ? » je marquais une pause à cette question avant de relancer la discussion sans attendre sa réponse. « En fait je pensais pas que vous faisiez des examens par ici.  Ça consiste en quoi ? » J’étais plutôt curieux de savoir ce qu’elle avait faire, car bon, je n’étais pas trop fana des médecins, surtout depuis ce matin, donc ça ne me rassurais pas du tout. Maintenant on a tous une image plus que nette de mon état psychologique actuel, entre l’énervement, le stress et la peur.

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Heather D. Turner
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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptyJeu 10 Déc - 16:15



Je m'active pour que mes instruments d'auscultation soient parfaitement opérationnel. Le tout soigneusement ranger sur le chariot. Je suis plus que satisfaite de mon petit système de rangement au millimètre près. Non, je ne suis pas du tout perfectionniste. Une fois prête, je décide de m'attacher les cheveux en queue de cheval histoire d'être à l'aise puis j'attrape le chariot et le pousse vers la table d'examen où mon nouveau dit «cobaye » m'attends sagement.

Il fait ce que je n'aurais pas oser faire, brisé le silence qui nous entoure. Je ne peux m'empêcher de sourire à sa phrase. Lâchant un petit rire venant du cœur alors que je tombe sous le charme de sa voix rauque mais surtout de son accent que je trouve parfaitement séduisant. Il est vrai que j'aurais pu être plus claire, dire qu'il pouvait au moins garder son boxer mais ce qui était fait, était fait. J'arrive à lui avec le chariot et je me fige l'espace d'une seconde face à cette statue d'apollon. OH PUTAIN. Je fixe autour de moi comme si quelqu'un se foutait de ma gueule mais non. Le dit Elias était belle et bien devant moi, en chair et en os et n'avait pas un physique pour déplaire. Je cille à plusieurs reprise puis reprends mes esprits, poussant le chariot pour le mettre dans l'angle du paravent.

«  Oh, en faite c'était une blague, vous aurez pu garder votre boxer mais même ainsi ça fera l'affaire. Ne vous en faite pas ! »

Ne regarde pas... Ne regarde pas... Ne regarde pas... Voilà que comme une con je fais ce que je ne devais pas faire. Je me met à l'analyser de la tête au pied, évitant une certaine zone de son corps par-dessus tout. Il avait tout pour plaire, je dois bien vous l'avouer. Un physique assez aventageux. Il devait faire tout ce dont il voulait aux personnes qui se trouvaient face à lui. Mais son regard qui me détaille intensément, cette lueur étrange qui le traverse, son visage grave, cette arrogance naturelle de me détailler comme il le fait tout comme je le fais. Ça me mets un peu mal à l'aise et j'en rougis. Ce mec incarne un vrai fantasme fait en chair et d'os. Mes yeux s’écarquillent à la vue des épaules larges et rondes, des biceps contractés, des pectoraux parfaitement dessinés, des abdominaux qui se détachent sous sa peau. Voilà qu'inconsciamment je me mordille la lèvre inférieur. Il interrompt ma contemplation en parlant à nouveau et mon regards revient sur son visage alors que je me répète sans fin de ne surtout pas baissé les yeux. Je souris doucement et me rapproche de lui pour lui faire face. Je retrousse les manches de ma blouse.

«  C'est un examen de santé trismestrielle pour s'assurer que tout le monde et belle et bien en bonne santée. Qu'il n 'y a rien d'anormale. »

Je ramène une mêche derrière mon oreille puis reprends alors que je lui tends la main, comme la dernière des idiotes. Ses yeux bleus se plissent un peu plus, se posent une dernière fois sur moi.

«  Je suis Heather Turner. L'infirmière en chef de l'Université. Comme mes collègues ne sont pas présent, ce sera moi uniquement moi qui m'occupera de vous pendant tout l'examen. »

Je suis sert la main en souriant de toutes mes dents puis j'attrape draps fin au bout de la table pour venir recouvrir l'intimité de mon interlocuteur. Frollant son anatomie par la même occasion sans faire attention.

«  Je pense que vous serez mieux ainsi. »

Je fixe alors son visage et commence l'examen en l'attrapant doucement par les joues du bout des doigts, le fixant droit dans les yeux alors que je fais légèrement pivoter sa tête de gauche à droite, abaissant la tête sur le devant puis la relevant vers l'arrière. Je me concentre sur ce que je fais, ma respiration courte alors que j'ai le feu aux joues. J'ai l'impression d'être un marionnettiste qui contrôle son pantin.

«  Est-ce que vous avez des antécédent médicaux ? Allergies ? » Dis-je d'une petite voix cassée alors que mes mains froides passent sur son visage puis ces épaules. J'attrape une petite lampe que je viens agitée sous ses yeux pour voir si tout va bien de ce point de vue. Une fois fait, j'attrape mon Stéthoscope, le place sur mes oreilles. Je place une de mes petites mains gelée sur le bas de son dos alors que je passe l'embout de mon outil à plusieurs endroit de son torse.

«  Respirez profondément, puis expirez s'il vous plait. »
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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptyVen 11 Déc - 18:40



L'amour rend aveugle.

Elias & Heather


J’étais assis sur cette table d’examen et nu comme un vers, avec en face de moi ce qui semblait être une créature de rêve en blouse blanche. Oui, j’aurais pu penser à un vieux remake d’un film porno, avec l’infirmière sexy qui veut soigner le bel apollon devant elle, avec ses propres méthodes… Bien entendu,  Oui c’était sympa de se croire dans un film, sauf que là j’étais dans l’infirmerie de mon lieu de travail en présence d’une simple infirmière pour étudiant, donc ce n’était pas folichon on va dire. Certes j’étais bien un bel apollon, mais quand même. Oui je suis narcissique, je me sais beau et alors ? Où est le mal ? Quoi qu’il en soit quand elle se retourna pour me faire face, j’eu le souffle coupé quelques instants. Faut croire que le fantasme de l’infirmière sexy était belle et bien possible car c’était véritablement une bombe que j’avais devant moi. C’est long cheveux soyeux et ce décolleté plongé devait exacerber l’attirance qu’on avait pour elle et j’avais déjà un peu de mal à ne pas plonger dedans. Mais je tiltais à sa remarque. Ouais donc je m’étais mis à poil pour rien en gros. Enfin que ça soit une créature de rêve comme elle qui me voit ainsi, ça ne me gênais pas tellement au final.

En rigolant un peu, je ne put m’empêcher de sortir un petit pique. « Je ne m’en fais pas, je n’ai pas honte de montrer mon corps, surtout à vous. » mais je n’en rajoutais pas, car pendant un moment le silence s’appesantissait. La jolie infirmière semblait absorbée dans la contemplation de mon corps, car je voyais son regard s’attarder sur chaque zone de mon divin corps. Oui bon peut être pas divin, mais très agréable à regarder. Enfin dans un sens j’en profitais également, m’attardant sur chacune de ses courbes, revenant malgré moi tout le temps vers ce décolleté. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour voir certain de ses boutons sauter juste sous mes yeux. En tout cas pour en revenir à son regard, je le voyais souvent éviter volontairement mon attirail et ça me faisait rire, un petit rire car de mon côté je n’avais aucun scrupule à l’afficher devant elle. Bien entendu son mordillement de lèvre ne m’échappa pas, faisant agrandir mon sourire.

Je la laissais approcher de moi et instinctivement j’écartais mes cuisses pour la laisser s’approcher d’avantage de moi. J’avais le corps un peu penché en arrière, mes mains posées sur la table d’examen, de chaque côté de mon corps. Je rigolais à sa réponse. « Ah pour ça, vous n’avez aucun soucis à vous faire, je prends grand soin de moi, je suis en parfaite santé. » Forcément, quand on est narcissique comme moi, faire attention à lui c’est une priorité donc si j’avais un souci, je l’aurais su depuis longtemps. Je surpris sa main se tendre vers moi et c’est sans vraiment y penser que je venais la serrer, alors qu’elle se présentait. J’en faisais autant, plongeant mon regard dans le sien. « Enchanté Heather, moi c’est Elias comme vous le savez,  professeur d’informatique. » Je marquais une pause en souriant de toutes mes dents. « C’est une chance alors. » mais je sursautais ensuite car elle venait de poser un drap sur mon entrejambe mais elle le frôla en même temps, me lançant une décharge dans tout le corps, mais je le cachais. A la place je lançais un petit pique à son attention. « Alors comme ça, il vous dérange ? J’aurais dû conserver mon boxer du coup. » Disais-je avec un sourire en coin en la regardant. « Personnellement, je n’avais aucun soucis. J’avais chaud en plus. »

Les cuisses toujours écartées de part et d’autre du corps de l’infirmière, je me taisais finalement pour la laisser commencer ses examens. C’est ainsi qu’elle attrapa mon visage entre ses mains. Nos regards se croisèrent pour ne plus se quitter, alors qu’elle faisait bouger ma tête dans tous les sens. Je le faisais docilement, sans aucun souci, sans aucune douleur. Elle me posait des questions en même temps que je répondais avec plaisir. « Non aucun. » Je frissonnais ensuite en sentant ses mains descendre sur mes épaules. Je me mordais la lèvre instinctivement à ce contact, mais je détournais les yeux pour ne pas qu’elle voit mon trouble. Mais je fus obligé de les relever quand elle fit passer sa petite lampe devant les yeux pour examiner rapidement mes iris ou mes pupilles, j’ai jamais su pourquoi d’ailleurs.

Ensuite elle attrapa le fameux stéthoscope alors que sa main glacée venait dans le bas de mon dos. Je le cambrais par réflexe sous cette froideur, me faisant rire un peu. Par la même occasion, le drap que j’avais sur mon entre jambe glissa sous ce mouvement. Je l’avais remarqué mais il était au sol donc je ne pouvais pas le récupérer, donc tant pis en somme. Je la laissais donc poser le bout de son instrument sur mon torse pour écouter. Je ne bougeais pas. Respirant fort comme elle me le demandait avant d’expirer tout aussi fort. Elle devait bien voir que j’avais aucun soucis, j’étais en parfaite santé, mais j’étais malgré tout curieux de voir ce qu’elle ferait ensuite. « Je me demandais, quel genre d’examen m’attend ensuite ? Je suis très curieux désolé. » Je rigolais avant de sourire en cherchant son regard.


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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptyVen 11 Déc - 19:42



Il est vrai qu'il fait de plus en plus chaud, et mes vêtements encore humides sous ma blouse, me collent toujours autant à la peau. Le souffle court, je continue de l'examinée alors que je prends en compte tout ces dires. Je profite même de ce contacte délicieux. Ma main dans son dos remontant doucement quelques fois, dans de douces caresses, pour redescendre ensuite de la même manière. Tout me semble correcte, quoi qu'un pouds assez rapide. Alors que je passe ma main gêlée par ci et là, il se cambre sous ce contact froids, collant ainsi son bassin contre le mien. Le draps qui le recouvrait finissant au sol. Voilà que je sens son membre contre moi, seulement mes vêtements nous séparant. Mon corps est prit d'un léger frisson. J'en rougis bêtement alors que j'essaye de ne pas me laissé troublé par ce nouveau contact.

Finissant mon premier contrôle, je lève les yeux vers les siens, retirant le stéthoscope de mes oreilles pour le passé autour de mon cou alors qu'un petit sourire se dessine sur le bout de mes lèvres. Il a l'air totalement à l'aise, totalement nu, face à moi, alors que moi je rougis comme jamais par gêne. Ce n'est pas tout les jours que j'aurais un mec nu, totalement à ma merci sous les yeux. Profites Heather !

Quelques fois mes yeux dérivent une nouvelles fois sur son corps, passant parfois vers son anatomie un peu trop coller à mon bassin, et pourtant, j'aurais me défaire de ce lier, mais je n'en fais rien. Je suis comme paralysée. Comme si j'avais besoin d'un seul et unique contact avec cet appolon.
Concentre toi sur ton boulot, après tout, il est là que pour ça.  Facile à dire mais tellement dur quand tu crèves à ce point de chaud. J'inspire un bon coup, le regard clos, me disant que comme c'est mon dernier patient, je peux au moins laissé tomber la blouse.

«  Oh en faite l'examen risque d'être un peu long. Donc je dois d'abords pour faire une inspection global, noté aussi des informations sur votre vie privée. En gros je dois vous passé au peigne fin... »

Je me recule doucement à contre cœur, défésant avec mes petits doigts tremblant les boutons de ma blouse avec lenteur alors que je me décalle, me penchant au dessus de mon dossier sur le chariot pour voir que je ne dis pas de bétise.

« … Puis ensuite je vais devoir vous palper pour voir s'il n'y a pas de zone douloureuses ou de masses anormales. Puis je finirais par un touché rectale... »

J'essaie de paraître sérieuse sur la dernière information totalement fausse. J'avais envie de le destabilisé un peu. Le faire un peu marcher. Puis au bout d'un moment, je lève la tête vers lui en souriant de toutes mes dents alors que je retire entièrement ma blouse, la jetant sur une chaise plus loin. Je me retrouve dans une petite robe beige, épousant parfaitement mes courbes, deveue légèrement transparente à cause de son humiditée, face à lui. Je reviens à lui, me plaçant entre ces cuisses à nouveau, ce contact chaud me réchauffant de nouveau alors que je palpe un peu son torse, recherchant un point douloureux malgré que je le sens extrèmement tendu.

«  Je rigolais. Je ne vous ferez pas de touché rectale. Détendez-vous. »

Puis je le pousse doucement pour faire en sorte qu'il s'allonge sur la table. J'aime décidément ce métier. Je peux ainsi faire ce que je veux de mes patients. Allonger face à moi, le dominant de ma hauteur, je me penche sagement au dessus de lui, attrapant une de ces jambes au niveau de ces cuisses, ma main frollant une fois de plus son anatomie, touchant ces bijoux de famille, alors que je relève sa jambe pour la replier. Puis en palpant cette dernière, remontant dans plusieurs pression jusqu'à son genou. Massant certaines zones par la même occasion. Je remercie mes petits cours de massages que j'avais fait durant plusieurs séminaire.  Puis je passe sur l'autre jambe, faisant le même schéma. Après avoir contourné la table.

«  Dites moi si vous voulez que je repasse sur une zone qui vous gêne. Je le ferais. »

J'insiste sur certains muscles tendu, et l'espace d'un instant, j'ai surtout l'impression d'être une kiné plutôt que d'être une infirmière. Mes doigts remontent le long de ces jambes puis sous une caresse, dont c'est plus fort que moi, je remonte sensuellement s'en m'en rendre compte, le long de ces abdominaux, ces pectoraux.

Je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi. Je viens juste de me séparé de mon ex car il me trompait. Maintenant je suis là, sur mon lieu de boulot, à toucher plus que je ne le devrais un parfait inconnu. Le plus fou dans tout ça, c'est que c'es horriblement excitant. J'aimerais mettre mon cerveau sur pose.. Me laissé totalement aller... Puis merde quoi. Pourquoi je me frène toujours autant ?

Mon attention est vite attiré par une chose dont je n'avais pas vue tout à l'heure. Quelque chose que j'aurais du voir depuis le début... Parce qu'Elias est sagement installé sur ma table de soin, il s'offre totalement offert à moi. Mais mes caresses un peu trop osés ont fait que le corps de cet appolon offre une magnifique érection. Je vire au rouge comme jamais. Je devrais me sentir flattée alors que je l'invite doucement à ce redresser. Je me racle la gorge par gêne. Me mordant une nouvelle fois la lèvre inférieur alors que je viens lui faire face.

«  Je... Je suis désolée. Je ne voulais pas vous... Enfin voilà quoi... On peut arrêté là si vous voulez. »  Je suis totalement gênée, le feu aux joues. Je ramène une mèche derrière mon oreille.
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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptyVen 11 Déc - 20:35



L'amour rend aveugle.

Elias & Heather


C’était dingue à quel point il faisait chaud dans cette pièce… Ou alors c’était la proximité de cette jolie infirmière, quoi qu’il en soit j’avais ma respiration qui s’accélérait et mon corps qui devenait bouillant. Je plaignais le fais que je sois nu, car pour le coup je pouvais rien cacher et c’était un peu gênant pour le coup. J’essaie de me concentrer pour écouter ce qu’elle me disait, décrivant rapidement ce qu’elle ferait. Donc ça serait assez long.. Super… J’espérais pouvoir tenir sans en venir à la prendre sur place. Car vu comment ça évoluait je risquais de ne plus répondre de rien. Bien entendu ça ne pouvait qu’empirer, j’en étais conscient. Cette journée tout semblait contre moi toute façon, alors quitte à perdre pied autant que ça soit avec cette délicieuse créature. Et comme si elle lisait dans mes pensées, elle commença à déboutonner sa blouse blanche, laissant entrevoir d’avantage de son décolleté. Je me mordis machinalement les lèvres en voyant ses doigts tremblaient. A priori elle semblait tout autant que moi mal à l’aise, ça me réconfortait un peu.

Quoi qu’il en soit mon regard ne pouvait pas quitter le corps fabuleux de mon infirmière. Elle me parlait mais j’écoutais qu’à moitié, donc quand elle parla de touché rectale, je ne tiltais pas. Trop occupé à voir ses magnifiques courbes dans sa robe un peu transparente, donc j’apercevais même ses dessous. C’était terriblement excitant, mais j’essayais de me calmer. Surtout qu’un peu plus tôt je voyais bien ses regards sur mon membre, qui lui était collé à ses cuisses. C’était un moment très agréable pour moi-même si maintenant je me demandais comment ça allait finir. Puis là elle revenait entre mes cuisses, que j’avais bien entendu écarté, je n’étais pas un mec coincé. Ressentir sa cuisse contre ma virilité me réchauffa encore plus le corps et heureusement qu’elle avait plus son appareil, elle pouvait plus entendre mon cœur battre la chamade. Je frissonnais ensuite à ses mains sur mon torse qu’elle commençait à palpait. Donc c’est instinctivement que je contractais mes muscles. Puis là elle me dit qu’elle rigolait, j’avoue je pas avoir trop compris où elle voulait en venir. « Désolé j’ai pas entendu ta première phrase en fait. » Je me mordais encore la lèvre en m’excusant. Avant de sursauter quand elle m’allongeait sur la table, doucement je me laissais faire docilement, comme  un vrai pantin. J’avoue qu’avec une si belle créature, ça ne me gênais pas. Quand elle se pencha cependant mon regard plongea aussi dans son décolleté, pour y admirer sa généreuse poitrine. Une légère rougeur fleurit sur mes joues, que j’essayais de cacher aussitôt. Mais elle ne me facilitait encore une fois pas la tâche car en massant mes cuisses sa main effleurait plusieurs fois ma virilité, qui lui n’en demandait pas tant.

Je la laisse ensuite s’occuper de mon autre jambe, frissonnant naturellement à ses massages exquis. Plus le temps passait et plus ses massages semblaient se transformer en caresse sensuelle et ça me faisait je dois le dire beaucoup d’effet. Déjà qu’elle était très douée pour les massages, alors pour les caresses, c’était le pied. Je me mordais continuellement la lèvre en la regardant faire, bien entendu en profitant pleinement de son décolleté. «  Oui je vous le direz. » disais-je d’une voix distraite car j’étais surtout occupé à essayer de retrouver une respiration stable et pas haletante comme maintenant, car ses caresses sensuelles sur mes abdominaux et mes pectoraux, tous les deux contractés, me faisaient beaucoup d’effet.

Le mal était fait en tout cas, maintenant j’avais une extraordinaire érection entre les cuisses et aucun moyen de la cacher, vu que j’étais nu comme un vers. Maintenant, ma première pensée c’était à sa future réaction quand elle le verrait, car elle ne pouvait pas louper ça. Bien entendu elle tomba direct dessus, alors que je voyais son visage virer au pourpre. Un léger sourire fleurit sur mes lèvres en voyant cette réaction totalement contraire à son comportement jusqu’à maintenant. Elle semblait affreusement gênée. En tout cas je la laissais parlais avant de déposer une main sur la sienne en la regardant dans les yeux, essayant d’avoir une façade très calme, alors que je bouillonnais intérieurement. « Ne t’inquiète pas, ça ne me gêne pas. Je pense que tu en as déjà vu plein en érection. » Je rigolais pour détendre l’atmosphère. Mais je voulais aussi pousser la chose plus loin, la taquiner, la provoquer pour voir jusqu’où elle pouvait être timide et inversement ce qu’elle était capable de faire. Il posa sa main qui était précédemment sur la sienne sur sa propre cuisse avant de plonger son regard dans le sien. « J’ai des gênes sur mes cuisses, des petites douleurs… Si vous pouvez vérifier ça. Je ne sais pas, c’est la première fois que j’ai ce genre de douleur en plus... » Sans quitter son regard je lui lançais un faux sourire confus.



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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptyVen 11 Déc - 22:29


Il est en pleine érection devant moi et lui, sans gêne ni pudeur... il me sourit ? Le pire c'est que ce sourit presque arrogant me va droit au cœur. J'en dégluttis. Je devrais vraiment me sentir flattée que mon toucher lui fasse cet effet mais mon côté timide fait entièrement ressortir ma pudeur. Le pire dans tout ça c'est que mon corps fait totalement le contraire de ce que je pense. Aimanté vers le sien. Je pousse un long soupire en me perdant dans son regards, alors que je maintiens cette distance entre nous. Puis je lâche un petit rire à sa petite pique, rassurée qu'il en rigole que plutôt qu'il se moque.

Puis sa main vient se déposer sur la mienne et mon cœur manque un battement sans savoir pourquoi. Je fixe l'espace de quelques instants cette main sur la mienne, osant à peine la bouger de peur de rompre ce nouveau lien entre nous. Je retourne légèrement ma main, mes doigts venant jouer avec pudeur sur sa paume alors que mon regard revient à lui.

«  Oh... Euh. Oui. »

On ne peut pas dire que j'en ai vu des tonnes. Mes relations sexuelles ne se résumant qu'à trois hommes vu qu'avec Hunter, il ne s'était passé. Je ne peux pas donc dire que j'ai plus plein d'hommes en érections. Je ris avec lui, me déglonflant à vu d'oeil vu que je m'étais retenue de respirée l'espace d'un instant.

Sa main me quitte soudainement et je ressens déjà son absence. Doucement, elle vient se déposer sur ma cuisse et je ne bouge plus. Mes pieds prennent racine. Je relace là contre lui, mon regards planter dans le sien. Il me parle de certaines petites douleurs au niveau de ces cuisses et je ne peux m'empêcher d'esquissé un petit sourire en coin. Je vois clairement dans son nouveau petit jeu. Je ne détâche pas une seule seconde de mon regard du sien.

«  Oh je vois. Je vais arranger ça. »

Je me doute bien que ce n'est qu'une excuse pour que mes mains se baladent une fois de plus sur lui. Ma main vient se déposait une nouvelle fois sur une de ces cuisses, passant sur l'intérieur de sa jambe dans de douces caresses. Mon cerveau n'a plus envie de filtré. Je n'ai plus envie de respecter ces sales règles que je m'impose. J'ai moi aussi envie de jouer un peu avec le feu. Je ne veux plus être cette petite nana innocente dont tout le monde en à rien à foutre. Je presse un peu plus à certains passage.

Puis de mon autre main, j'attrape la main libre d'Elias pour venir la déposée sur ma main présente sur sa cuisse alors que je soutiens toujours autant son regard. Je respire doucement. Essayant de resté calme face à lui alors que je crève de plus en plus de chaud. Je n'ai envie que d'une chose soudainement, c'est que tout dérape une bonne fois pour toute. Ce soir je ne serais plus cette petite fille sage.

«  Indiquez moi ces fameux point douloureux... »

J'esquisse un léger sourire alors que ma main qui l'avait guider part sur son autre cuisse, remontant sur son torse. Mon cœur battant à tout rompre à cause de mon audace.

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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptySam 12 Déc - 0:22



L'amour rend aveugle.

Elias & Heather


Oui j’avais eu l’audace de lui dire que j’avais encore des douleurs dans mes cuisses, alors qu’une érection était bien présente juste à côté. Je ne quittais plus son regard, envouté par sa beauté et par finalement une fille moins innocente qu’au premier abord. D’ailleurs elle ne se fit pas prier pour venir caresser de nouveau ma cuisse et je dois me mordre la lèvre pour ne pas perdre la raison quand elle caresse l’intérieur de ma cuisse en remontant doucement. C’est limite si mes cuisses ne s’écartent pas par réflexe. D’autant que ce ne sont pas des massages mais bien des caresses sensuelles cette fois ci. D’autant qu’une de mes mains étaient toujours posé sur l’une des cuisses de la jeune femme. Le regard toujours accroché au sien, je ne me lassais pas de la regarder plonger tête la première dans mon petit jeu de séduction.

En tout cas je prends beaucoup de plaisir à subir ses caresses sensuelles sur mes deux cuisses maintenant. Alors que je ne quittais pas ses yeux, je voyais bien dans son regard, ce conflit intérieur entre tout foutre en l’air et céder à ses désirs et ce côté prude de sa personnalité, que j’avais déjà entre aperçu avec la découverte de mon érection. Quoi qu’il en soit pour le moment je ne fais que profiter pleinement de ces attentions sur mes cuisses, mais bientôt elle posa sa main sur une des miennes, alors qu’elle venait la poser aussitôt sur la sienne, celle qui se trouvait sur ma cuisse. Elle me regarde toujours et j’accepte ce défi, si elle voulait jouer à ça, j’étais prêt à aller le plus loin possible. C’est ainsi que je remontais doucement sa main, prisonnière de la mienne, sur propre cuisse, remontant lentement vers ma virilité, mais au dernier moment je m’arrêtais, au point qu’elle pouvait que l’effleurer de ses doigts, mais d’un autre côté il suffit qu’elle les tend pour pouvoir l’attraper. « Tu es sur que tu veux les connaître… ? » disais-je avec une pointe de provocation dans la voix, mes yeux brillant de la même lueur.

Le petit sourire sur ses lèvres fini de m’achever et là plus personne ne pouvait m’arrêter maintenant. Je continuerais la provocation jusqu’à qu’elle se laisse complètement aller et qu’elle soit prisonnière de mes filets. Je frissonnais et mon cœur s’accélérais alors que son autre main remontait sur mon torse, je la laissais bien entendu faire. A côté de ça j’essayais de pousser le vice encore plus loin. Car ma main de libre se tendit alors que je la passais dans le dos de la demoiselle en de douce caresse, pour l’approcher d’avantage de moi. Ma main glissa le long de ses reins, alors que je pouvais sentir son fessier sur le bout de mes doigts. Je disais d’une voix basse « Je trouve que tu étais un peu loin pour pratiquer cet examen… Rapproche-toi… »


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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptySam 12 Déc - 1:06


J'entrouve doucement les lèvres, le souffle court alors qu'il guide ma main jusqu'à sa virillité que j'effleure de mes doigts. Je viens à me lécher les lèvres avant de ravaler ma salive alors que mon regard reste figer dans le sien. Il m'est impossible de détourner le regards tellement il me touble. Mon cœur menace de quitté ma poitrine à tout moment. Je n'arrive pas à croire que je suis sérieusement en train de me laissé aller. Je suis à la fois effrayée et excitée par l'inconnu. Vivre dangereusement, ça à ces bons côtés. Il se met à me tutoyé et je ne peux m'empêcher de lâcher un petit rire disant d'une petite voix aigu.

«  Oh, on se vouvoie plus ? » Dis-je joueuse soudainement. Je lui fais un sourire avant de reprendre.

«  Ne me laisse pas la possibilitée de réfléchir un seul instant... »

C'est presque une prière. Parce que je sais que si il me laisse réfléchir un seul instant, je fuirais et nous n'aurons pas ce que nous voulons. A notre plus grand malheur. Je prends mon courage à deux main et tends les doigts pour saisir sa verge, toujours accompagner de sa main alors que j'entame de léger va et viens dessus.

Il tends sa main pour la poser dans mon dos, m'attirant plus à lui. Je me colle contre la table d'examen pour satisfaire ces souhaits alors que ma main s'active sur sa virillité. Je me délecte de le voir aussi ouvert face à moi. Totalement à ma merci. Alors que sa main glisse sur mon fessier. Mon corps à frissonne mais en réclamme plus. L'excitation grimpe entre nous de plus en plus. Je souris à ces mots alors que je penche légèrement la tête sur le côté.

«  C'est mieux maintenant ? A moins que tu veux autre choses ? »

Je le fixe toujours intensément alors que j'accélère mon jeu de main sur son anatomie. Cette sale tension sexuelle entre nous aura eu raison de nous. Je me retrouve à faire le genre de truc que je n'aurais jamais tenter de faire par le passé. J'en rougis naturellement, l'air de rien. Le cœur battant à tout rompre. Il y a tout chez lui pour plaire, de son physique à son accent. C'est une vraie bombe à retardement. Je pourrais passé des heures à le contempler si je le souhaitais. Il est là, face à moi, me laissant faire de lui les choses les plus folles.

Puis je relache sa virillité par pure envie de le faire un peu poireauté. Voyons voir aussi si lui peu bien me faire un peu plaisir et retourné la situation. Ma main qui était sur son torse, remonte jusqu'à son cou, passe sur sa nuque et l'attire jusqu'à moi pour qu'on soit face à face. Le regards fiévreux. Je viens coller ma poitrine contre son torse, bougeant doucement du fessier sensuellement, ce dernier toujours accompagner de sa main dessus.

«  Alors ? Toujours présentes ces douleurs ? »

Les visages face à face désormais, mon dérivent quelques fois vers ces lèvres. J'en ai la bouche sèche. Je reviens à ces yeux, totalement désireuse de l'avoir à tout instant. Parce que là maintenant, c'est lui que je veux.

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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptySam 12 Déc - 1:33



L'amour rend aveugle.

Elias & Heather


Je sursaute à sa réprimande. Pour être honnête je n’avais pas fait gaffe que j’étais passé au tutoiement et c’est avec un petit rire que je m’excusais. « Vraiment désolé mais comme tu vas me caresser ma virilité, je pensais qu’on était devenu suffisamment proche. » et quand elle renchérit en me disant de pas lui laisser l’occasion d’hésiter je compris qu’il fallait que je sois bien plus direct avec elle, je ne devais pas lui laisser le choix. Même si ce petit jeu de séduction me plaisait énormément. Mais heureusement elle décida de tenter le coup et elle attrapa ma virilité en érection entre ses doigts et sans attendre elle commença de lent va et vient sur ma verge. Forcément ça me donnait beaucoup de plaisir, je me mordais la lèvre inférieure pour ne pas avoir à sortir un son de ma bouche. C’était dingue en fait comment elle me faisait de l’effet.

Je pouvais toujours sentir sa main s’activer sur ma virilité et j’en étais aux anges, qu’une créature comme elle puisse me faire ça. A côté en revanche j’avais ma main sur son fessier et moi aussi j’en profitais pleinement, car je l’englobais de ma paume en le caressant du bout des doigts à chaque fois, avant de le pétrir comme on le ferait pour de la pâte. Je l’écoutais à peine alors que mon regardais était toujours plongé dans le sien. Profitant pleinement de ses attentions et des miennes, mais je pouvais cependant comprendre à l’intonation de sa voix qu’elle était autant excité que moi, donc mon sourire s’élargit à cette pensée. A côté de ça je pouvais la sentir accélérer ses mouvements sur ma verge, signe de son impatience, mais ça me donnait d’avantage de plaisir, alors que je sentais mes hanches se cambrer un peu vers sa main. Je mordais encore ma lèvre inférieur pour ne pas lâcher un gémissement, signe que je perdais la raison avant elle, car je ne voulais pas lui faire ce plaisir.

Sans prévenir par contre elle retira sa main et c’est limite si j’aurais pu gémir de frustration. Mais heureusement pour moi, avec la même main elle vient attraper ma nuque pour approcher mon regard du sien, nos deux fronts se cognant doucement. Je me laisse doucement faire et j’en profite pour me redresser en position assise sur le table, écartant mes cuisses je la laisse se coller à moi. Sentant sa poitrine contre mon torse je frissonne, même chose avec le mouvement de son fessier contre ma main. Avant de faire quoi que ce soit je me permets de lui répondre. « Oui toujours et elles s’étendent sur tout mon corps maintenant… » Ma voix tremblait sous le désir et l’excitation que je ressentais pour elle. Pour faire bonne mesure je venais déposer ma seconde main sur son fessier, les empoignant d’un coup alors que je remontais sa robe au-dessus pour les caresser directement contre son sous vêtement. « Je me permet de vous masser cet endroit-là… Je sens que vous êtes nouée par ici… »

Oui j’étais lancé et on pouvait plus m’arrêtait maintenant, surtout que comme on était front contre front, je me permis de décaler mon visage et venir effleurer ses lèvres des miennes, telle une plume, les frôlant pour la rendre dingue alors que je murmurais. « Si tu le souhaite pour te remercier je peux essayer d’apaiser tes douleurs… Montre-moi où… ? J’ai un certificat de premier secours… » Je rigolais un peu à cette réplique alors que finalement je venais combler le peu d’espace entre nos deux bouche, l’embrassant avec une sensualité à toute épreuve, ma langue s’immisçant aussitôt pour débuter une valse langoureuse avec sa jumelle.



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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptySam 12 Déc - 2:24



La tension sexuelle entre nous, déjà extrême, croît. Comme si aucun de nous ne pouvait plus reculer, plus attendre, plus passer une seule seconde loin de l’autre. Mes seins se collent plus contre son torse, mon ventre contre le sien, la chaleur de son corps irradie dans tout le mien. Ses mains de titan se font douces sur mes fesses. L’urgence de mon désir et le premier contact de ses muscles m’électrisent le bout des doigts alors que je lui caresse le torse.

Je ne peux m'empêcher de sourire alors que je me laisse aller contre lui, souriant de plus belle, mon regards dans le sien, front contre front. Nous sommes si proche.

«  Je vois... On va y remédier petit à petit d'accords ? »

Je lui fais un clin d'oeil mais je n'ai pas le temps de réagir qu'il aggripe soudainement mon fessier, me faisant sursautter par la même occasion. J'en ai le feu aux joues. La surprise laissant échapper un faible petit gémissement entre mes lèvres. C'est officielle. Je vire totalement au rouge à ces mots. Et je me prépare mentalement à la perfection de son torse nu, de ses cheveux bruns à peine en bataille, de sa carrure imposante et de son sourire insolent, de ses pommettes saillantes parce que je sais que j'ai déjà totalement perdu la partie face à lui. Je suis perdue, face à lui. Je n’ai plus de mots sur les lèvres, plus de provocation en tête, plus de phrases de roman déjà toutes faites. Je n’ai que ses yeux bleus dans lesquels me noyer.

«  Masseur en plus d'être professeur ? Je serrais tomber sur une perle rare. »

Et je ne sais pas ce qui me fait le plus craquer, de son corps d’Apollon ou de sa détermination à faire de moi sa nouvelle victime ? Je me love contre lui d’un geste lent et sûr, un frisson me parcourt les reins. Il n’y a pas d’imperfection chez cet homme. Et tout ce que vous imaginez être beau se révèle chez lui sublime. Avec plus de grâce, plus de force. Au-delà de toutes vos espérances. De vos rêves érotiques les plus inavouables. Moi qui me trouve si maladroite, parfois, si lourde et empotée, j’ai l’impression de flotter. Il semble avoir décidé que le moment de m’embrasser était arrivé. Mon cœur accélère et mon souffle est de plus en plus court à mesure qu’il approche. Mais à quelques millimètres, il s’arrête. Je respire son air pendant qu’il me fait languir. Ces secondes sont les plus longues de mon existence. Les plus chargées en désir aussi, en tensions, en émotions. Aucun de nous n’ose bouger. Je souris une fois de plus quasiment contre ces lèvres cette fois, après m'être lêcher les lèvres. J'attrape une de ces mains sur mes fesses et la fait glisser sur mes hanches puis la fait remonter le long de mon ventre jusqu'à la courbe de ma poitrine. Ma respiration se fait plus courte que jamais alors que je dépose la main d'Elias sur ma poitrine.

«  Juste là... J'ai horriblement du mal à respirer. Vous pensez pouvoir m'ai... »

Je n'ai pas le temps de finir mon mot, qu'il se rue sur mes lèvres. Je passe mes bras autour de son cou, mon corps aimanté par le sien alors que ma langue par à l'assaut de la sienne. Savourant sa jumelle avec délectation alors que tout mon corps cri enfin victoire. Je savoure ce baiser comme jamais. J'en ai tellement besoin. Et je sens mon corps se tendre sous le poids du sien, mon sang se réchauffer, mes sens se réveiller. J’emmêle à nouveau mes doigts dans les cheveux doux, m’agrippe à la nuque solide, promène mes ongles dans son dos pendant qu’il m’embrase de sa langue.


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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptySam 12 Déc - 3:09



L'amour rend aveugle.

Elias & Heather


Je n’ai besoin de rien d’autre pour voir à quel point elle me désir et à quel point je la désire également. Juste pour le moment c’est son corps que je veux et rien d’autre. La façon dont je maltraite ses fesses entre mes doigts me permet d’entendre ses premiers gémissements, ce qui me fait un bien fou de l’entendre ainsi. Sentir chacune de ses formes contre moi me rend dingue, j’espère pouvoir la détailler de pieds en cap avec mes doigts, mes mains. Quoi qu’il en soit c’est moi qui aie en somme craqué en premier car je prends d’assaut ses lèvres sans vraiment écouter ce qu’elle me dit. Alors qu’au même moment je sentais qu’elle me prenait une de mes mains pour la remonter lentement sur son corps. Docilement je la laissais faire, profitant des courbes de ses cuisses, de son ventre puis finalement de sa poitrine généreuse. Tout en l’embrassant sensuellement, je me permet d’empoigner sa poitrine entre mes doigts, la massant doucement.

Je ne quitte toujours pas ses lèvres, ma langue se pressant contre la sienne dans une danse pleine de fougue. Mais après bien une ou deux minutes, je fini par rompre le baiser, alors que je frissonne à ses mains dans ma nuque et dans mes cheveux. Mais aussi à ses ongles dans mon dos. J’ouvre mes yeux pour plonger mon regard dans le sien, alors que nos fronts rentraient encore en contact. Je souris en murmurant. « Wahou… Maintenant je vais pouvoir te soigner… » . Me mordant sensuellement ma lèvre inférieure je me permettais de tirer doucement sur le décolleté de la jeune femme, faisant sauter sa poitrine hors de sa robe. Mes joues s’enflammèrent à cette vue, bien qu’elle soit toujours protégé de son soutien-gorge. Bien entendu mon autre main demeurait sage sur son postérieur.

« Commençons par ce que tu m’as indiqué en premier… » Et je retournais masser doucement sa poitrine à pleine main par-dessus son soutien-gorge. Je la torturais de mes doigts, la pressant, la malaxant dans tous les sens possible. Lui offrant le meilleur des massages en somme. En même temps ma bouche glissa lentement sur son menton, y déposant de petit bisou sensuel, alors que ma langue y traçait des sillons de bave jusqu’à son cou. A cet endroit je me permettais des baisers un peu plus appuyé, me permettant également quelques petits mordillements. La main sur sa poitrine n’était pas en reste bien entendu puisqu’elle continuait son dur labeur. Pendant ce temps-là, ma bouche continuait son cheminement vers le bas. « Hum… en tout cas ta peau est exquise, je m’en lasse pas… »



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MessageSujet: Re: L'amour rend aveugle. [ Elias L. Alestra ]   L'amour rend aveugle.  [ Elias L. Alestra ] EmptyDim 13 Déc - 23:24



Je savoure ces lèvres et ne m'en lasse pas une seule seconde alors que ma langue mène une valse sensuelle avec sa jumelle.  Ce simple échange m'enfièvre. Mon corps bouillant contre le sien me donne horriblement chaud. Je ne suis plus que soupire entre quelques baiser. Il empoigne ma poitrine et je lâche un gémissement de bien être sous cet effet contre ces lèvres avant de passé ma langue avec faim dessus. Mon sein parfaitement à la taille de sa paume. Comme si il avait été façonné pour lui seul. Je me presse plus contre lui, totalement attirée par sa chaleur, tout ce qu'il dégage. Parce que je sais que je le veux, le désire plus que tout. Ce parfait inconnu est devenue ma nouvelle lubie. Et je ne laisserais rien ni personne se mettre entre ce que nous sommes sur le point de faire. J'en ai besoin, c'est vitale.

Il mets fin à notre baiser et je ressens ce manque, l'absence de sa langue au plus au point. Tout mon être le réclame, comme si il avait des droit bestiaux sur tout mon être et que je n'avais pas un seul instant mon mot à dire. Je plonge mon regard fiévreux dans le sien. Je dois être pire que rouge. Mon front est lié au sien et je ne peux m’empêcher de sourire face à cette complicités soudaine que nous avons. Comme si nous l'avions déjà été dans une autre vie. Le temps se fige autour de nous l'espace d'un instant, nous restons ainsi alors que je caresse ces cheveux à la base de sa nuque.

Nous n'avons encore rien fait que j'en ai le cœur qui bats à tout rompre. Sa voix rauque... Son accent... Le fait qu'il me murmure juste ces simples mots, me percutent de plein fouet. Je suis totalement envoûtée.  Je le désire toujours plus. Ça devrait me faire peur... En faite si, j'ai peur mais j'ai envie de faire le grand saut. De vivre dangereusement.

«  Je suis toute à toi... » dis-je dans un soupire. Ma voix se faisant le plus bas possible. Comme si le moindre son pouvait nous nuir.

Mes yeux dérivent vers sa bouche lorsqu'il se met à se mordre la lèvre inférieur, d'une manière qui me touche en plein cœur. J'en ai l'eau à la bouche. Cette dernière légèrement ouverte. J'ai la respiration courte. Mon regards revient au sien pour s'y perdre encore alors que je me laisse faire sous ces doigts expert. Il fait sortir ma poitrine du décolleté de ma robe, offrant une superbe vue sur mon sous vêtement. Il ne me laisse aucun moyen de m'en sortir. M'emprisonnant sous son emprise. Il se met à me massé la poitrine et un soupire s'échappe de mes lèvres alors que sa bouches glisse le long de ma mâchoire, passant sur mon menton. Instinctivement, je me cambre contre lui, basculant la tête en arrière pour être plus à sa merci, offrant un libre accès à mon cou, alors que ma main sur sa nuque remonte jusqu'à ces cheveux pour les agrippés fermement.

Sa bouche sur ma peau, ces baisers, me rendent totalement dingue. Mon corps en frissonne totalement. Je suis en feu. Mon excitation grimpe en flèche. Lorsqu'il me mordille la peau, j'en gémis une nouvelle fois. Je suis du genre plutôt sensible... le moindre petit truc peu signé ma perte. Et lui, il sait s'y faire... Pire encore quand il me parle comme il le fait. Me mettant encore plus le feu aux joues. Je tire une fois de plus sur ces cheveux alors que mon autre main revient s'emparer de son membre pour le masturber dans ce douces caresses. Mon cœur cogne contre ma poitrine comme jamais. Je suis tellement impatiente. Je sais ce que je veux et ce n'est pas un petit jeu de découverte  de nos deux corps que je désire. Ma bouche part à l’assaut de son cou, mordille sa peau et l'envie est plus forte que moi... J'ai ce besoin urgent d'y laissé ma trace. Je suce sa peau fortement et laisse la trace de quelques magnifiques suçons dans une zone bien visible de son cou. Je souris contre sa peau avant de dire totalement amusée.

«  Oups... »

Ma main s'active sur son intimité. Tantôt lente, tantôt rapide, je varie entre les deux alors que ma langue suit son ascension. Puis je viens mordillé son lobe quelques instants avant qu'Ellias plonge clairement dans ma poitrine.

Nous avons trop peu d'espace pour nous à cause de cette salope de table, prise dans mon élan de désire, j'attrape Ellias par la nuque, relevant sa tête carrément. Ma bouche se rue sur ces lèvres pour l'embrasser langoureusement alors que je l'attire brutalement vers moi. Le faisant descendre de cette table. Je me sens horriblement petite soudainement face au mastodonte qui s'offre nu devant moi. Je rompe le baiser et recule doucement de quelques pas tout en me léchant les lèvres, souriant en coin. Je le contemple d'un regards fiévreux par le désire. Parce que oui, je désire cet homme au plus haut point.

C'est une parfaite statue grecque qui se tient devant moi. J'en ai l'eau à la bouche. Le souffle court... Je le contemple sous toutes ces formes. Ellias a tout pour plaire sérieusement.

«  Toi... tu vas me rendre dingue... Je le sens bien. »

Je reviens à lui et lui attrape doucement la main avant de me hisser sur la pointe des pieds pour déposer un doux baiser chaste. Juste un baiser pudique. Ma langue venant cherchait la sienne mais se ravise à plusieurs reprises. Car je veux faire durer notre plaisir.  Je recule mais je le traîne avec moi, ne rompant pas notre petit lien. Je l’entraîne dans une chambre de repos où se trouve un lit d’appoint. Nous y serons plus à l'aise. Ça c'est sur. Cette pièce sert d'habitude de lieu de repos pour les étudiants, pour cette fois, ce sera pour tout autre chose.

J'embrasse enfin langoureusement Ellias une fois dans la dite pièce puis je fais en sorte qu'il s'installe sur le lit en s'asseyant alors que je reste debout face à lui. Mon regards revient dans le sien et je ne peux m'empêcher de lui sourire tendrement. Légèrement stressée, je décide de brisée toutes mes règles. Tout ce pourquoi je me bats en générale. Je reste à sa portée mais c'est mon regard dans le sien que je passe une main dans mon dos et que je commence à descendre lentement la fermeture de ma robe. Le bruit de la fermeture casse le silence avec nos respirations courtes et saccadés. Les bretelles de ma robes glisses de mes épaules et une fois la fermeture entièrement ouverte, je laisse la robe s'échouait au sol. Dévoilant ainsi plus de peau de mon petit corps.

Je me retrouve en sous-vêtement noir face à lui... Et ke ne ressent pas l'envie de me cachée. Je ne cache ni ma cicatrice à mon cou, ni celle bien visible sur mon corps. Toujours perché sur mes talons hauts. Ma poitrine monte et descends à cause de ma respiration. Le regards qu'il pose sur moi me fait frissonner.

«  Tu aimes ce que tu vois Ellias ? »

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